Via Francigena : retour et bilan

Voilà, la Via Francigena à vélo, c'est fini pour nous ! De retour à la maison, nous dressons le bilan de ce voyage de noces pas ordinaire...
Ces quelques jours à Rome ont été bien fatigants, et mon genou réclamant un peu de vrai repos, nous décidons de rentrer quelques jours plus tôt que prévu, histoire de se poser un peu avant la reprise du boulot.
Petit problème, le train de nuit reliant Rome à Munich est plein pour les jours à venir, et c’est le seul train rapide acceptant les vélos…Trenitalia (la SNCF ritale) étant parfaitement incompétente, c’est après de nombreuses heures d’attente et de questionnements, que nous trouvons tout seuls comme des grands la solution pour pouvoir rentrer sans abandonner nos bécanes de course et sans devoir les emballer dans un « bagage à main » (la guichetière était sérieuse, si si, elle peut soulever un sac contenant un vélo et 15 kilos de sacoches d’une seule main, trop facile, même pas peur). Le site internet de la Deutsche Bahn (la SNCF allemande) finira pas nous souffler à l’oreille la solution à nos problèmes : rentrer en train régional, avec quelques petits changements à la clef, et de nombreuses heures pour admirer le paysage. Miracle de technologie germanique, le site ne plante pas à partir de 2 changements, et a en mémoire tous les horaires de tous les trains dans toute l’Europe. Vive l’Allemagne! La guichetière ritale nous prétendait que c’était impossible de rentrer en train régional, nous l’avons fait, et pour pas cher en plus!
Au menu, une trempette d’orteils dans la mer Adriatique, des températures plus qu’hivernales, un changement radical de gastronomie, un peu de tourisme à Innsbruck, un tremplin olympique de saut à ski à Garmisch-Partenkirchen, et des prés sans vaches:
Rome - Darmstadt en train
Deux petits jours plus tard, nous voici enfin de retour chez nous. Et pour nous, ce fut l’occasion de faire notre bilan sportif:
– presque 500 kilomètres de vélo (soit la moitié de ce qu’on avait prévu)
– des pointes à 52,76km/h (soit beaucoup plus que ce qu’on me pensait capable de faire)
– une moyenne à 14km/h (soit beaucoup moins que prévu)
– 0 crevaison et 0 patins de freins changés (soit beaucoup moins que prévu)
– 1 gros bobo (soit beaucoup plus que prévu)
– 1 402 photos (soit beaucoup trop selon Camembert/ très peu selon Cassonade)
– 1 beau bronzage avec la marque du casque
– une moyenne de 2 maxi-glaces par jour
– et pleins de très beaux souvenirs à raconter plus tard à nos petits-enfants au coin du feu (« Et là, paf Cassonade tombée dans la flaque d’eau » est en concurrence avec « Siamo panini » pour remporter la palme d’or).
Notre analyse mathématique ultra-rigoureuse nous a fait comprendre pourquoi mon genou a flanché peu avant le 500e kilomètre: cela faisait 35 heures que nous étions sur les vélos, soit le maximum autorisé par la législation en vigueur!
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