Week-end canoë en Bavière

Le récit de notre week-end en canoë en Bavière, sur la Fränkischen Saale, de Bad Bocklet à Elfershausen. Un parcours adapté aux débutants !
Les trois semaines de canicule et d’appartement-sauna nous semblent un vague souvenir, grâce à des orages quotidiens et à des températures plus qu’automnales. Nous profitons tout de même d’un répit dans le déluge pour aller faire deux jours de canoë avec le Rotaract (le Rotary pour les djeuns).
Christian, qui nous a organisé tout ça, est un vrai mordu : tombé dans la marmite quand il était petit, il vient de parcourir les eaux slovènes (et considère ces jours de pagayage comme de vraies vacances) et avait affronté avec son père il y a quelques années les eaux du Yukon, la patrie des chercheurs d’or du grand-ouest canadien, en autonomie complète, dans des terres impeuplées (en cas de problème, le téléphone-satellite fonctionne tout de même, mais aucune équipe de secours ne peut se déplacer : pas de routes et une forêt impénétrable). Eh oui, nous avec notre chemin de Compostelle et ses ravitaillements au minimum 2 fois par jour, nous sommes de petits joueurs!
Le programme du week-end a été à la portée des débutants que nous sommes. Nous randonnerons sur l’eau (puisque c’est comme ça que les germains disent) sur la Fränkischen Saale, en Bavière, de Bad Bocklet à  Elfershausen en campant sur le parcours à Bad Kissingen.
En canoë en baviere
Au menu, une préparation technique théorique puis quelques exercices pratiques tout d’abord et ensuite, de longs kilomètres à pagayer en eau calme, quelques rapides qui nous réveillent et quelques barrages, que nous préférons tenter de passer en canoë, au risque de boire la tasse, plutôt que de porter les bateaux quelques dizaines de mètres. Grâce aux conseils de maître Christian, seuls deux d’entre-nous prendront l’eau, tellement absorbés à regarder les autres passer un barrage qu’ils n’ont pas vu l’arbre dans lequel ils fonçaient… plouf !

En canoe sur la Fränkischen Saale

Les paysages sont des plus apaisants. Des hirondelles cueillent du bec des insectes en volant en rase-motte sur l’eau, ce qui nous permet de vérifier la véracité de la réplique d’Astérix dans les 12 travaux : « il va pleuvoir, les oiseaux volent bas ». Les castors qui parait-il vivent dans le coin refusent de se montrer, mais toute une famille de cygnes vient quand même nous saluer.

Arrivée à Elfershausen

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2 Comments

  1. says: Marjo

    Ouais! On dirait sur ta dernière photo que t’as adopté la sandale-à-scratch-plus-chaussette Allemande, dis moi que j’ai mal vu?! Bien courageuse de t’être laissée « embarquer » dans un tel weekend…

  2. says: Cassonade

    C’est mes sandales de repos-fin-de-journée de Compostelle. Ça repose mieux les pieds que des tongs. Le mieux pour pagayer, c’est de se mettre à genoux, ça donne une meilleure position de dos et on a plus de force. Sauf que ça tord les pieds, et que mes baskets me tuaient les orteils. D’où les sandales le deuxième jour. Et les chaussettes, c’est parce qu’il faisait assez froid… Mais pas d’inquiétude, je ne sortirai jamais en ville de mon plein gré en sandales-chaussettes. Pour le courage, j’ai quand même pris un jour de congé le lendemain pour pouvoir récupérer. Mais c’était bien sympa, ça valait le coup!

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