C’est complètement par hasard (« tiens, y’a une petite route sur la carte, on prend celle-là plutôt que la départementale? ») que nous découvrons un patrimoine naturel exceptionnel.
Il y a bien longtemps, Giens était une île, comme les autres îles d’Hyères. Au gré des courants marins et des dépôts d’alluvions se sont formés deux tombolos (non, nous non plus nous ne connaissions pas ce mot. Et non, il n’est pas idéal pour le Scrabble, étant donné qu’il faut 3 des 6 « O » du jeu pour former ce mot). Deux tombolos (deux cordons de sédiments reliant deux étendues de terres) se sont donc formés, avec au milieu, un marais, aujourd’hui utilisé en partie comme marais salant.
C’est tout simplement magique de rouler sur la route du sel, cette route étroite avec plages d’un côté et étangs et marais salants de Giens de l’autre !
Et nous sommes très chanceux puisque nous avons la joie d’admirer de grandes colonies de flamants roses !
La plage de l’Almanarre par contre, même si elle est belle (5 kilomètres de sable blanc), ne se prête pas bien au bronzage-bouquinage. En tout cas pas un jour de mistral, car alors les amateurs de kite-surf s’en donnent à cœur joie. Camembert aurait bien essayé, moi j’aurais bien fait un bouquet de camomille sauvage (qui pousse ici à foison). Sur la presqu’île de Giens, il y en a pour tous les goûts !
Infos pratiques :
- La route du sel est interdite aux voitures en hiver, mais est ouverte aux vélos et aux piétons toute l’année.
- Il est possible de se garer gratuitement tout le long de la route du sel.
- Les flamants roses quittent les salins d’Hyères en été, pour aller se reproduire en Camargue.
- Pour tout savoir sur les salins d’Hyères (l’autre nom des marais salants de Giens), c’est par ici.