Autour de la Piazza dei Miracoli, de nombreuses boutiques tentent de vendre de magnifiques souvenirs aux touristes. On a hésité à ramener un t-shirt souvenir de voyage de noces:

La chaire moderne, rajoutée lors du Jubilé de l’an 2000 nous laisse perplexe tandis que la Madonne, la Vierge protectrice de la ville, nous réconcilie avec les bougies électriques, à la mode dans les églises italiennes.
Le baptistère de Pise (XIIe – XIVe siècle) est parfaitement circulaire. Sa décoration raffinée de sa façade en marbre tranche avec la sobriété de son intérieur.
Le Campo Santo est le cimetière accueillant les dépouilles des nobles et des citoyens ayant fait honneur à leur patrie. C’est en fait un vaste cloître entourant le camposanto, le champ sacré, qui serait de la terre du Golgotha ramenée par les croisés au 13e siècle.
Et le meilleur pour la fin, le campanile, qui doit sa célébrité non pas à l’élégance de ses arcades, mais à l’affaissement du sous-sol qui le supporte. Il est possible d’y monter pour la modique somme de 15€, qui sait si des dividendes sont reversés aux descendants de l’ingénieur qui a complètement raté son étude de sol…
La visite du centre-ville nous réserve de belles surprises, avec de nombreux palais ou de belles églises, comme l’église romane de San Pietro. Sur la Piazza dei Cavalieri se trouve le palazzo dei Cavialeri, autrefois siège de l’ordre des Chevaliers de Saint-Etienne, aujourd’hui siège de l’Ecole normale supérieure, fondée par Napoléon. On peut reconnaître sur la façade de l’église Santo Stefano dei Cavalieri une croix de malte, symbole des chevaliers de Saint-Etienne.
Et pour finir la balade, une petite promenade sur les rives de l’Arno:

