11e jour de marche : Conques – Livinhac-le-Haut, 22,9 km
Nous quittons Conques par une grosse montée, dans la forêt, et surtout dans la brume. L’ambiance est mystique…
La journée est très agréable, mis à part la traversée de la ville industrielle de Decazeville. Emballés par notre bref passage dans la modernité, nous faisons de grosses courses à un Shopi qui nous tend les bras. Notre but du jour, Livinhac-le-Haut, n’est plus très loin, mais nous avons juste oublié un détail : il faut grimper dur pour atteindre le village ! Avec notre chargement, nous sommes plus lents que tous les papys du coin ! C’est exténués que nous arrivons enfin au camping de Livinhac.
12e jour de marche : Livinhac-le-Haut – Figeac, 24,7km
La journée est casse-pattes et très bitumeuse. La chapelle Sainte-Marie-Madeleine de Guirande, avec ses belles fresques de sur fond de damier rouge et blanc, nous offre une belle pause. Le retour sur le bitume nous décourage. Nous en avons assez de zigzaguer et décidons de suivre la départementale pour arriver le plus rapidement possible à Figeac.
Mes pieds me font trop mal, nous décidons de faire du stop. Un papy nous emmène au village suivant, puis un jeune VRP nous emmène directement au camping de Figeac, sur les rives du Célé. Le camping est superbe, mais très loin du centre-ville. Il fait donc déjà nuit quand nous arrivons en ville, heureusement un gentil boulanger rouvre sa boutique rien que pour nous ! Nous profitons de la matinée suivante pour visiter la vieille ville, très belle avec ses maisons à colombages. Je tombe sous le charme de l’église Saint-Sauveur, avec sa chapelle Notre-Dame de Pitié et ses belles boiseries du XVIIe.
Camembert, plus pragmatique, préfère le charme discret des étals du marché, et c’est le sac rempli de bonnes victuailles que nous quittons Figeac !

