Au cœur de la vie sauvage canadienne dans le Killbear Provincial Park

Chipmunk dans un arbre - Killbear Provincial Park
Le Killbear Provincial Park, sur les rives du lac Huron : des chipmunks, des cerfs, des ours, des rochers et des plages de sable... Un vrai coup de cœur !

Lors de notre road-trip  en Ontario en juin dernier, j’ai eu un énorme coup de cœur pour le Killbear Provincial Park. Il faut dire que parc est trop petit pour faire parler beaucoup parler de lui, et un peu au bout du monde, accroché sur les rives du lac Huron. Mais cette sensation d’être au bout du monde, seuls au monde, et bien loin des circuits touristiques classiques, c’est un tel délice ! La météo était loin d’être au beau fixe, et à courir entre les gouttes de pluie, nos photos sont sombres et ne retranscrivent pas pleinement notre émerveillement. Mais le principal, ce sont les bons moments passés dans ce parc. Les nombreux animaux sauvages que nous avons croisé, pas farouches pour un sou, ne pouvaient que contribuer à notre bonne humeur ! Ah, si seulement il y avait eu un peu de soleil…

Vue sur la Georgian Bay - Killbear Provincial Park

Fleur sauvage - Killbear Provincial Park

 

Randonner parmi les animaux sauvages

Nous avons choisi de nous balader sur les circuits Lookout Point Trail (3,5 km) et Lighthouse Point Trail (800 m). Deux petites randonnées faciles, juste histoire de se dégourdir un peu les jambes, et qui permettent de profiter de beaux points de vue sur la Georgian Bay et les côtes rocheuses du lac Huron. Et cerise sur le gâteau, le Killbear Provincial Park est un endroit privilégié pour observer la faune sauvage. Dès l’entrée dans le parc, une grande pancarte nous prévient : attention aux ours ! Nous avons vu quelques traces de griffes d’ours sur des troncs d’arbres, brrrr, ça fait froid dans le dos ! D’ailleurs il est fortement déconseillé de laisser des denrées aux odeurs alléchantes dans les tentes… Tout le long de nos promenades, nous avons croisé de très mignons chipmunks (alias des tamias rayés). Ils sont encore plus mignons que des écureuils ! Arrivés au bord de l’eau, ce sont les mouettes et les goélands qui ont accompagnés nos pas. Et de retour dans les bois, ce sont de jeunes cerfs de Virginie qui nous regardent tranquillement passer. Rarement nous avions vu autant d’animaux sauvages en si peu de temps !

Attention aux ours - Killbear Provincial Park

Cache-cache au chipmunk - Killbear Provincial Park

Chipmunk dans un arbre - Killbear Provincial Park

Camper au bord de l’eau

Les rives du lac Huron donnent au Killbear Provincial Park un petit air de bord de mer. Si on oublie l’absence de cette odeur marine si caractéristique, tout y est. Les vagues, l’eau à perte de vue, les cris des mouettes, les rochers hésitant entre le jaune et le rose, et surtout, surtout, les plages de sable d’un jaune incroyablement foncé ! En été, on peut se baigner dans le lac et les plages sont assez fréquentées. Mais lors de notre passage en juin, nous avions les plages juste pour nous, et campions directement face à l’eau. Quoi de mieux que d’aller se promener sur la plage au retour de la douche ou pendant que les hommes préparent le dîner sur le réchaud et admirer le soleil couchant les pieds dans le sable ? Et se laisser bercer dans le sommeil par le bruit des vagues, un délice !

Lac Huron - Killbear Provincial Park

Rochers en bord de lac - Killbear Provincial Park

Plage du lac Huron - Killbear Provincial Park

 

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4 Comments

  1. says: Letizia

    J’adore les chipmunks! Nous en avions rencontré en Californie et nous avons découvert à nos dépens qu’ils sont très malins 🙂 L’endroit à l’air très apaisant par contre, les traces d’ours je n’aurais pas fait la maline…

    1. says: Cassonade

      J’avoue que les ptits bruits de la nuit sont un peu inquiétants au début, surtout dans une toile de tente ! Mais vraiment, les ours sont des animaux farouches, et ils ne sont pas habitués à l’homme (il y a des endroits où les ours sont attirés avec de la nourriture, pour que les touristes puissent les prendre en photo, mais pas dans ce parc naturel). Donc en principe, la journée si on randonne en faisant du bruit, et si on fait attention de laisser toutes les choses tentantes dans la voiture (nourriture, produits de toilette, dentifrice…), il n’y a presque aucun risque d’en croiser ! En comparaison, à Plitvice, en Croatie, on faisait moins les malins. On a pris un sentier de rando peu fréquenté, on savait que les zones hors-sentier étaient peut-être encore minées, et un local nous a dit très tranquillement : « ah oui, des ours, j’en vois très souvent, le soir ils viennent boire à la rivière, je les vois de la fenêtre de mon salon » !!!

  2. Nous avons vu des traces de griffe sur les arbres au Québec, nous aussi. Mais les locaux nous ont dit, comme vous, que les ours étaient extrêmement « timides », « peureux » (lol, c’est nous qui aurions des raisons d’avoir peur!), et qu’on ne risquait pas d’en voir. Nous faisions du traineau à chiens à Wentworth en pleine forêt, dans la nature sauvage, c’était extraordinaire!
    Je parle de ce voyage ici si ça vous intéresse https://www.travelmotiv.com/voyage-au-quebec/ (je dis ça je dis rien 😉 )
    Merci pour ce joli blog que j’aime aller zieuter pour m’évader,

    Natacha

    1. says: Cassonade

      Oui oui on sait bien que les ours sont peureux en théorie. Mais les énormes panneaux à l’entrée des parcs nationaux et les traces de griffes sur les arbres, c’était déjà amplement suffisant pour me donner des sueurs froides !

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