
Les blocs de pierres sont fissurés assez profondément, l’humidité reste dans ces fissures, ce qui permet tout de même au bétail de paître. Les pierres (par endroit de 900 mètres d’épaisseur tout de même) stockent la chaleur en été et la restituent doucement en hiver. Ici c’est donc le monde à l’envers: les moutons se réchauffent dans les champs pendant l’hiver et rentrent à la ferme pour l’été! Des fleurs poussent dans les fissures entre les rochers, et on trouve même ici 75% des espèces de fleurs d’Irlande (dixit la pancarte du parking, nous n’avons pas compté). Nous profitons longuement du spectacle des vagues, et les garçons s’amusent comme des petits fous à sauter de pierre en pierre, agaillardis par la présence rassurante des bouées de sauvetage le long de la côte.
Nous reprenons la voiture après cette longue pause, je vous laisse admirer les paysages « lunaires » que l’on a traversé:
Et on termine la journée par le dolmen de Poulnabrone, ayant abrité des rites funéraires il y a 5.000 ans.
Gallway nous attend, encore faut-il qu’on arrive à trouver notre chemin. On tourne un peu en rond, et pourtant les Irlandais ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour nous aider!


Sympa la nuit dans la voiture 🙂 Quels beaux paysages !! Vous avez dû vous régaler !! C’était super de vous avoir au téléphone hier! Je vous embrasse
Les paysages du Burren sont vraiment uniques, que de cailloux. En faisant quelques kilomètres en direction du Connemara le décor est tout autre, moins de pierres et plus de moutons, de verdure et de lacs.